Les "contes" de Diderot ou les ressorts des récits courts comme solution du paradoxe des Lumières

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dc.contributor.advisor Omacini, Lucia it_IT
dc.contributor.author Ardenghi, Fulvia <1977> it_IT
dc.date.accessioned 2010-05-03T09:16:40Z it_IT
dc.date.accessioned 2012-07-30T15:51:06Z
dc.date.available 2010-05-03T09:16:40Z it_IT
dc.date.available 2012-07-30T15:51:06Z
dc.date.issued 2010-03-29 it_IT
dc.identifier.uri http://hdl.handle.net/10579/973 it_IT
dc.description.abstract Le rationalisme des Lumières a pu concevoir le monde comme la création d’un maître horloger, où il n’y a pas de place pour la liberté (supposée) de l’individu. Or, chez Diderot, la nécessité de comprendre la nature humaine à l’intérieur de la nature universelle est le pivot lui permettant de passer du champ de la philosophie à celui de l’imagination fictive. Nous avons isolé sept récits courts que nous avons nommés « contes » en essayant d’en démontrer le pourquoi sur le plan historique et formel. Si le savoir des Lumières est morcelé et pluriel, les contes pourraient faire accroire que leur thématique n’est que la réflexion d’un moment, sans aucune prétention d’exhaustivité. En fait, malgré une diversité de surface, le corpus présente une cohérence certaine du point de vue thématique, accrue par des similitudes formelles, tels le caractère bref du récit et le dialogue. Loin d’être le lieu d’élection d’une réflexion superficielle et accessoire, les contes permettent à Diderot de s’appliquer de manière approfondie et toujours renouvelée sur les marges de liberté échues à l’homme, et par conséquent à son bonheur, dans une réalité placée sous l’égide du déterminisme. it_IT
dc.description.abstract Il razionalismo dei Lumi ha portato a concepire il mondo come la creazione di un orologiaio, in cui non v’è posto alcuno per la (presunta) libertà dell’individuo. Proprio la necessità di comprendere la natura umana all’interno della natura universale è ciò che ha condotto Diderot a passare dalla speculazione filosofica alla creazione di finzioni. Abbiamo isolato sette narrazioni brevi che abbiamo definito “racconti”, illustrando le ragioni di questa definizione sul piano storico e formale. Allo stesso modo in cui il sapere dei Lumi è frammentato e plurale, le tematiche dei racconti potrebbero essere ritenute una riflessione estemporanea, che non aspira all’esaustività. In realtà, al di là dell’eterogeneità apparente, il corpus presenta una coerenza tematica, rafforzata anche da similitudini formali, quali la brevità del racconto e l’importanza del dialogo. Lungi dall’essere il luogo di una riflessione superficiale e accessoria, i racconti permettono a Diderot di esaminare a fondo e in modo sempre rinnovato gli scampoli di libertà che rimangono all’uomo, alla sua felicità, in un mondo sotto l’egida del determinismo. it_IT
dc.description.abstract The rationalism of the Enlightenment era brought to the conception of the world as a creation made by a watchmaker, where no space is left for the individual’s (alleged) freedom. By all means, the necessity to comprehend human nature as part of the nature of the universe moved Diderot from mere philosophical speculation to writing fiction. We have taken into account seven brief creations, which are here identified as “short stories”, for precise historical and formal reasons. Just like the knowledge of the Enlightenment period was fragmented and plural, so the themes of these short stories could be considered as the result of extemporary meditation, not at all meant to be exhaustive. Despite its apparently heterogeneous nature, indeed the corpus shows thematic coherence, reinforced by similarities in form, such as the briefness of each tale and the importance of dialogue. Far from being an expression of superficial and inessential thinking, these short stories allow Diderot to deeply, and each time newly, explore men’s remnants of freedom and happiness, in a world governed by determinism. it_IT
dc.format.medium Tesi cartacea it_IT
dc.language.iso fr it_IT
dc.publisher Università Ca' Foscari Venezia it_IT
dc.rights © Fulvia Ardenghi, 2010 it_IT
dc.subject Diderot, Denis it_IT
dc.subject Racconti brevi it_IT
dc.subject Dialogo it_IT
dc.subject Morale it_IT
dc.subject Determinismo it_IT
dc.subject Libertà it_IT
dc.title Les "contes" de Diderot ou les ressorts des récits courts comme solution du paradoxe des Lumières it_IT
dc.title.alternative I racconti di Diderot o delle risorse dei testi narrativi brevi come soluzione del paradosso dell'epoca dei Lumi it_IT
dc.type Doctoral Thesis it_IT
dc.degree.name Linguistica e filologia moderna it_IT
dc.degree.level Dottorato di ricerca it_IT
dc.degree.grantor Facoltà di Lingue e letterature straniere it_IT
dc.description.academicyear 2006/2007 it_IT
dc.description.cycle 20 it_IT
dc.degree.coordinator Mamoli Zorzi, Rosella it_IT
dc.location.shelfmark D000903 it_IT
dc.location Venezia, Archivio Università Ca' Foscari, Tesi Dottorato it_IT
dc.rights.accessrights openAccess it_IT
dc.thesis.matricno 955072 it_IT
dc.format.pagenumber 283 p. it_IT
dc.subject.miur L-LIN/03 LETTERATURA FRANCESE it_IT
dc.description.note Indirizzo tutorato: Filologia Moderna it_IT
dc.description.tableofcontent TABLE INTRODUCTION : bref aperçu théorique 4 La critique des croyances et le manque de balises 4 Insatisfactions plurielles, relativistes et sceptiques 7 Une théorie des fictions contre les fictions dogmatiques 9 Le pour et le contre (de la fiction littéraire) 14 Diderot, le philosophe qui commence par rêver 17 La philosophie à l’épreuve du romanesque 22 Qu’est-ce qu’un « conte » ? 26 1. PREMIÈRE PARTIE : Du choix des « contes » et de la difficulté à les extraire dans un ensemble mouvant 30 1.1. Le « conte » à l’âge des Lumières 31 1.1.1. La famille floue des récits courts 31 1.1.2. La valeur du mot « conte » aujourd’hui comme autrefois 33 1.1.3. Le conte au XVIIIe siècle : le sens du naturel 37 1.1.4. Analogies & oppositions 43 1.2. Le « conte » selon Diderot 52 1.2.1. Le « conte » ou les inconvénients d’être un récit de fiction 53 1.2.2. Le « roman » ou en attendant (d’être sauvés par) Richardson 67 1.2.3. La vérité de l’ « histoire » 79 1.2.4. Excusatio non petita, accusatio manifesta 86 1.2.5. Il ne suffit pas de faire vrai, il faut encore (le) faire plaisant 95 1.3. Un corpus homogène et différent à la fois 106 1.3.1. Le corpus 107 1.3.2. La tradition éditoriale 112 1.3.3. Raisons d’homogénéité des contes et des romans 117 1.3.4. Corollaires de la brièveté textuelle 133 2. DEUXIÈME PARTIE : Les contes ou les ressources d’une forme narrative qui assume la crise ………….. 146 2.1. Sous le signe du pluriel 147 2.1.1. La multiplication des plans énonciatifs et des narrateurs 147 2.1.2. Jeux de réversibilité : de l’interlocuteur au lecteur et vice versa 176 2.1.3. Une relation exclusive 186 2.1.4. Le lecteur du conte ou le gardien de la narration 195 2.1.5. Effets de contrepoint et d’interchangeabilité 204 2.1.6. Une pensée assoiffée d’une confrontation réelle 219 2.2. Tentatives de conciliation 232 2.2.1. Le bonheur sous l’échec de l’anarchie des désirs 234 2.2.2. L’homme doit être la mesure de toutes lois 247 2.2.3. Une interrogation constante sur l’inconstance humaine 256 2.2.4. Des chaînons artificiels en attendant de percer les réels 262 CONCLUSION : écrire des contes c’est se préoccuper de l’homme 269 SIGLES ET ABRÉVIATIONS 275 REPÈRES BIBLIOGRAPHIQUES 276 TABLE ……….. 283 it_IT
dc.identifier.bibliographiccitation Ardenghi, Fulvia, "Les "contes" de Diderot ou les ressorts des récits courts comme solution du paradoxe des Lumières", Università Ca' Foscari Venezia, tesi di dottorato, 20. ciclo, 2010 it_IT


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